... Un simple cabanon, un abri de berger; de ceux que l'on rencontre au gré des petites routes de provence : simple et sans âge comme, souvent, les oliviers qui les entourent. Celui-là avait été
transformé en citerne d'eau ; un grand réservoir occupait son espace intérieur. Il était alimenté par les deux gouttières de son toit. Nous sommes en février 2006...
L'idée d'en faire une chapelle s'inspira de l'existence d'un merveilleux buis juste à l'entrée du cabanon. Un très vieux buis, au tronc large, noueux, tourmenté comme un bonzaï, gardien du lieu
et symbole de la fête des Rameaux dans l'Occident chrétien... L'idée vînt d'elle-même (c'est toujours ainsi qu'elles semblent apparaître, mais nous, nous savons bien qu'elle venait de plus haut),
d'une évidence si exaltante, si puissante et provoquant un tel engouement dans la famille du père Basile que les plans de la future chapelle furent réalisés presque aussi vite que l'idée avait
germée...
Ce projet reçu la bénédiction de nos évêques et il fallait trouver le nom de la chapelle... La colline voisine porte le nom de "Haut Saint Jean", joli nom de quartier qui va, indirectement,
inspirer celui de la future chapelle. La fête de la TRANSFIGURATION de notre Seigneur Jésus-Christ devant ses plus intimes disciples est une théophanie lumineuse, infiniment joyeuse par
l'espérance qu'elle procure : L'intimité Divine retrouvée, le Retour au Père, l'entrée dans la Danse du Vivant, la contemplation de la Gloire du Fils dans la Lumière de l'Esprit par la volonté du
Père.. La préfiguration de la résurrection du Christ.